•  les petites maudites

     

    Les petites maudites aimaient à rêvasser, et à se prélasser.
    Elles n'avaient pour jeu que de faire souffrir,
    leurs poupées de chiffons ou leur cadets.


    Leur seul but était de voir la douleur et le désespoir,
    qu'elles semaient telles des pétales de fleur.
    Elles arrachaient des cris et des larmes à leurs victimes sans arme.

     

    Elles semaient la terreur avec leur grâce et leurs sourires enjôleurs.

    Profitant de leur rang elles dénigraient le monde, surtout celui des grands.

    Les domestiques pâlissaient, derrière leurs pas pressants,

    les gouvernantes se succédaient au service de ces fielleuses princesses.

     

    Machiavéliques et cruelles, les plus petits mouillaient leurs pantalons, au passage de ces petites démones.

    Affublées de ciseaux elles découpaient leurs ours et les décapitaient,
    comme elles le furent des années plus tard sous la révolution. 


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  • après la pluieQuand cesse la pluie,
    sur le bitume gris,
    avec la chaleur de l'été,
    se dégage une vieille senteur.

    Je me revois enfant, à l'abri de l'averse,
    sentant avec bonheur ce doux parfum.

    L'été s'en est allé et avec lui les années.
    Mais l'odeur de l'asphalte résonne encore dans mon coeur,
    quand cesse la pluie d'été.

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  • bloody
    Elle aime le noir comme on aime le rose,
    elle aime les ronces, comme on aime les roses,
    elle aime la nuit comme on aime le jour,
    elle aime la mort comme on aime la vie,
    elle aime les cimetières comme on aime les musés,
    elle aime l'horreur comme on aime la joie,
    elle aime le désespoir comme on aime le bonheur.
    elle aime les cauchemars comme on aime les rêves.

    Elle était partie trop tôt, un jour de toussaint,
    arrachée aux siens, à l'amour qui la chérissait,
    elle marchait heureuse, rêveuse,
    un bouquet de roses à la main.

    Eblouie par le soleil,
    elle fut fauchée par un train. M-l

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  • un petit rienParfois,
    des petits détails peuvent nous mettre en joie.
    Ce peut être un petit rien,
    que l'on reçoit dans un écrin,
    un bijou sans valeur,
    que l'on garde sur son c½ur,
    comme un grain de douceur
    d'une infinie chaleur,
    Il nous donne juste l'envie,
    de se sentir en vie.
    de regarder dehors,
    même à travers un store. M-L

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  • mon îleJe rêve d'un ailleurs,
    il y ferait chaud toute l'année,
    les gens y seraient souriants,
    l'air sentirait les fleurs sauvages,
    l'océan serait accueillant.
    Je vivrais près du rivage,
    dans une petite maison,
    où l'on se sentirait bien
    et il n'y aurait aucune raison,
    que je reparte au loin.
    Ce serait mon paradis,
    jusqu'à la fin de ma vie.

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