• Il y a quelques jours, j'étais en balade en ville et j'ai fait une halte dans ma friperie vintage préférée. Je suis devenue une accro aux vêtements des années 80 depuis peu.
    En fait, depuis que j'ai découvert avec ma fille cette petite boutique.
    Au départ nous y sommes entrées pour admirer la déco. Et puis des sacs à main ont attiré mon attention. Mon anniversaire approchait alors ma fille a demandé à en mettre deux de côté. La propriétaire du magasin a accepté et nous avons discuté avec elle. Nous sommes revenues et avons sympathisé.
    Mon armoire commence à regorger des trésors que j'y ai déniché et mon look est en pleine transformation. Je remets des jupes... moi qui n'en avais pas porté depuis une dizaine d'années.
    De fil en aiguille (rapport avec les vêtements rhoooo!!!! ), elle nous a proposé de faire un shooting photo pour son magasin. Pour la première fois de ma vie j'ai dit "oui".
    Pourtant on m'a déjà demandé à plusieurs reprises de faire des shooting et de servir de model coiffure, mais j'ai toujours refusé, timidité quand tu pointes le bout de ton nez.  Donc fin septembre , avec ma fille nous allons participer à notre premier shooting.
    Bon, pour ma fille ça sera facile, elle fait déjà de la figuration, avec un court métrage à la clé très bientôt.  Il aura fallu que je passe la quarantaine pour me décider à accepter de poser, ça craint.


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  • Cela fait un certain temps que je me rends bien compte que ma vision n'est plus aussi bonne. Tout part en vrille en ce moment.
    Dans quelques jours je vais avoir des LUNETTES. Mon dieu, moi qui n'arrive même pas à mettre des lunettes de soleil. Heureusement que ce n'est que pour lire.
    Par contre, c'est un luxe de bien voir. Vu le remboursement de la sécu, même avec la mutuelle c'est pas gratuit. Et n'oublions pas le prix des montures, pas de Prada, de Dior, de Gucci. Certaines dépassent les 400 euros. Et bien-sûr c'est pas par les moins chères que j'ai été attirée. Alors coup de bol certaines sont soldées. Maintenant il me faut me faire à l'idée que je suis passée du côté obscur de porteurs de lunettes.
    A quand les problèmes auditifs??? jamais, j'espère....


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  • J'ai crié tant de fois, à me briser les cordes vocales.
    Mais personne n'a attendu cet appel, ou n'a  voulu l'écouter.
    Chacun est trop préoccupé par ses propres misères,
    même si elles sont dérisoires.
    Alors je me suis tue. J'ai attendu et j'ai appris à siffler.
    Et j'ai passé mon temps à observer le temps,
    les nuages qui passent, poussés par le vent.
    Et j'ai vu cet oiseau au plumage blanc.
    Comme une invitation, il a déployé ses ailes et s'est envolé.
    Alors j'ai ouvert la fenêtre et je l'ai suivi.
    Mes ailes ne se sont pas déployées comme je l'avais imaginé.
    Six mètres plus bas le sol m'attendait.
    Je me suis écrasée, sans crier.
    Juste un sifflement, celui du vent qui m'a traversée quand je suis tombée.
     
    Le petit garçon qui se penche à la fenêtre de sa chambre, ne sait pas que des années avant sa naissance, se tenait au même endroit, une princesse qui rêvait de voler.

    Elle dort à présent dans un grand champ,
    où les arbres invitent sur leurs branches élancées , des oiseaux au plumage blanc.
    Ils viennent chaque année, sur son linceul de terre, y déposer une plume  
    dans un doux sifflement.


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  • Il y a des mots anodins,
    en apparence importants,
    qui tombent à l'eau,
    et nous laissent sans mot dire.
     
    Il y a des maux, que l'on cache.
    Comme un trésor que l'on ne veut livrer qu'aux personnes importantes.
    Et les maux qui se voient, exposés  à la lumière du jour,
    quand l'été dévoile un peu plus notre corps.

    Et il y a les maux des mots,
    des mots amochés qui font mal à l'âme,
    des mots douloureux qui nous transpercent le cœur.
    Des maux sur lesquels il faut mettre un mot.

    Et il y a les mots salasses, qu'on a pas envie de lire,
    qui ne devraient pas exister et qui donnent envie de vomir.

    Et il y a les mots doux,
    sucrés et empathiques,
    dont les maux s'imprègnent,
    pour ne pas sombrer dans le désespoir,
    pour se battre et continuer à vivre.

    Sans oublier les mots qui fâchent et ceux qui réconcilient.
    Tous ces mots nous donnent souvent des maux....
    De tête.


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  • Y a du bruit dans mon dortoir,
    c'est le bazar dans mon armoire,
    c'est le souk dans la maison,
    j'en ai même oublié mon nom.
    J'ai perdu les clés de ma télé,
    j'ai égaré la commande de la porte d'entrée.
    J'ai plus de tiroir pour ranger ma mémoire,
    mon placard déborde de désespoir.
    Mes pas me mènent à l'étage,
    il y fait bon et pas de tapage,
    Le silence me prend dans ses bras,
    je me sens enfin chez moi.


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